Lors de son introduction au Meet-up sur la numérisation des soins (Digipolis, le 14/03/19), Stijn Coolbrandt de #BeHealth a déclaré que la technologie et l’innovation numériques menaient clairement à une amélioration, et souvent aussi à une personnalisation, des soins.
Alain Sillen voit également l’IA d’un bon œil, parce qu’elle peut servir à analyser des big data, tâche qu’un ordinateur sait mieux réaliser que notre cerveau humain. Il est consultant/développeur Java chez FarmaFlux depuis début 2019, participe au « nettoyage » de RAOTD. Les données archivées sont compressées et stockées à intervalles réguliers dans une base de données externe afin de céder la place à de nouvelles données dans les archives.
DES
ANTIDOULEURS MORTELS
Récemment, des milliers d’Américains ont manifesté
à New York contre un antidouleur qui a déjà fait 400 000 victimes. Selon
Alain, en exploitant l’IA dans la recherche de données ciblées, on pourrait
constater une diminution de l’espérance de vie, ce qui pourrait indiquer un
problème au niveau de la composition de ce médicament.
RÉVOLUTIONNAIRE
L’IA peut aussi simplifier la vie de personnes atteintes,
par exemple, de diabète. Des wearables et des applications
qui mesurent le taux de glycémie et surveillent la dose d’insuline ajustée
remplacent déjà actuellement la méthode fastidieuse de la piqûre au doigt :
une lentille
de contact intelligente qui mesure le taux de glucose dans le liquide
lacrymal est en cours de développement. Voilà qui est prometteur vu le nombre
croissant de patients diabétiques dans le monde.
RIEN
QUE POUR VOS YEUX
Fin de l’année dernière, la société leader imec
a annoncé une collaboration avec le fabricant de lentilles Seed et l’UGent pour
le développement d’une lentille de ce genre pour des maladies oculaires. Dans
une lentille de contact souple et perméable à l’oxygène, ils ont incorporé un
système électronique constitué de capteurs qui surveillent la composition du
liquide oculaire ou de mini-récipients libérant leur contenu médicamenteux à intervalles
fixes. Les patients doivent seulement penser à recharger leurs lentilles à
temps et ne ressentent aucune autre gêne.
3 MILLIARDS
DE PAIRES DE BASES
L’IA offre également une plus-value dans le contexte
de la recherche génétique. Le génome humain, c’est-à-dire l’ensemble des
informations héréditaires contenues dans une cellule, compte environ 3 milliards
(!!) de paires de bases. L’IA permet, par exemple, d’analyser l’ADN d’un groupe
de personnes atteintes d’une maladie génétique en le comparant à l’ADN d’un
groupe témoin en bonne santé et en y extrayant les gènes potentiellement liés à
cette maladie (GWAS).
Mission totalement impossible pour l’être humain, vu la quantité de données !
COMMUNICATION
EFFICACE
Actuellement, des chercheurs
irlandais étudient aussi la possibilité d’améliorer la communication entre
le prestataire de soins et le patient par le biais de l’IA. En effet, les
professionnels utilisent souvent un jargon pas toujours compréhensible pour les
patients. En analysant une conversation et en fournissant du feed-back, un
prestataire de soins peut voir d’une part si le patient a eu suffisamment de
temps pour intégrer les informations fournies et pour poser des questions, et
d’autre part si son intonation était adaptée au message.
Pour en savoir plus sur les tendances en matière d’IA dans les soins de santé, cliquez ici.
Published by