15 septembre 2021

Vue de l’intérieur d’un centre de vaccination (dossier vaccination partie 2)

La crise du corona a non seulement boosté l’innovation, mais aussi permis aux pharmaciens de jouer un rôle important dans un centre de vaccination grâce à leur expertise en tant qu’experts pharmaceutiques.

La crise du corona a non seulement boosté l’innovation, mais aussi permis aux pharmaciens de jouer un rôle important dans un centre de vaccination grâce à leur expertise en tant qu’experts pharmaceutiques. Plus au moins 260 pharmaciens y travaillent depuis des mois. Deux pharmaciens partagent leurs expériences.

Florence En Dieter

Florence Polet (33 ans) travaille depuis 5 ans comme pharmacienne adjointe à Ciney. Elle voit son travail dans le centre de vaccination comme une façon de contribuer à la campagne de vaccination et à la lutte contre la COVID. Cela lui permet d’expliquer le fonctionnement sur place et de rassurer les patients inquiets ou réticents.

Florence : « En tant que responsable qualité, on remplit les différents registres (température des frigos, pièces de stockage et préparation ainsi que les registres reprenant les stocks de vaccins). On prépare les flacons, les seringues, l’alcool, les pansements… Et on s’assure que l’équipe des infirmiers(-ères) est au fait des procédures. On contrôle que les vaccins préparés sont de bonne qualité, c’est-à-dire qu’ils sont d’un bon volume, qu’ils ne présentent pas de bulles et qu’ils sont préparés avec une certaine asepsie afin de limiter au maximum le risque de contamination. On veille à ce que chaque seringue préparée se voit apposer une étiquette avec le numéro de lot, le numéro de registre, la date et l’heure de péremption. En fin de journée, on contrôle le nombre de flacons utilisés et on vérifie que le nombre de doses réellement préparées correspond bien au nombre de patients vaccinés. »

Bonne entente

Florence : « L’entente est vraiment bonne entre les jeunes et moins jeunes dans le centre,… Et en cas de rush, on s’entraide. Deux médecins coordinateurs s’occupent de la gestion quotidienne du centre. Par ailleurs, un médecin superviseur gère les éventuels problèmes médicaux (malaise, etc.) et répond aux questions des patients par rapport à la vaccination. Le personnel logistique se compose de personnes chargées de l’organisation du centre proprement dite, l’accueil, le check-in et le check-out, le gardiennage. Sans oublier les technicien(ne)s de surface qui réalisent un nettoyage de qualité plusieurs fois par jour afin de garantir la sécurité des visiteurs et du personnel soignant. Je suis vraiment contente de participer à cette expérience ! »

Dieter Huyghe (44 ans) de Lauwe est un pharmacien actif depuis 20 ans et, depuis le début de l’année, il assume des tâches de coordination, de supervision du planning et de conservation des vaccins au centre de vaccination de Wevelgem, qui travaille en collaboration avec celui de Menin. Avec l’aide de l’union De Westvlaamse, 6 pharmaciens ont été trouvé qui étaient prêts à consacrer systématiquement une journée entière pour le travail d’expert pharmaceutique.

Dieter Huyghe : « Au départ, la priorité était de rédiger des procédures, parce que nous avons voulu créer un manuel de qualité similaire à celui qui existe dans les pharmacies, afin d’aider les nouveaux arrivants dans le centre.

Planifier

Dieter Huyghe : « Avant tout, nous devons planifier beaucoup. Nous savons 2 semaines à l’avance combien de vaccins nous recevrons au cours d’une semaine donnée et, sur la base de ces informations, nous discutons avec le responsable du centre des heures d’ouverture, du nombre de lignes de vaccination, du rythme d’administration des vaccins, etc. Sur cette base, nous établissons ensuite le calendrier des préparateurs de vaccins, en veillant à avoir toujours une heure d’avance sur le planning de vaccination afin que celle-ci soit ininterrompue. . Tous les mardis soirs est organisée une concertation réunissant les 2 centres de vaccination. Une bonne communication est cruciale, étant donné les nombreux défis de ces derniers mois : il y avait souvent des incertitudes quant au nombre de doses qui seraient livrées – parfois il en manquait, parfois il y en avait trop. Récemment, par exemple, 300 personnes ne sont pas venues – sans prévenir – pour leur 1e dose du vaccin Pfizer parce que leur 2e injection tombait pendant les vacances. Il a fallu mobiliser tout le monde pour contacter d’autres personnes susceptibles de prendre les places vacantes. Les problèmes liés aux effets indésirables du vaccin d’AstraZeneca ont également perturbé notre planning. Le fait de devoir réagir rapidement constitue vraiment la partie la plus difficile du travail, mais c’est aussi ce qui le rend passionnant. Avec le recul, je suis heureux d’avoir relevé ce défi.»

Merci à tous les pharmaciens pour leurs efforts au cours de ces derniers mois.


Dernière mise à jour le 15/09/2021

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