13 février 2019

L’impact du DPP pour les pharmaciens belges

Dans une enquête menée auprès de pharmaciens belges sur l’impact du DPP (1), 91 % des personnes interrogées ont confirmé que le DPP avait surtout contribué à une amélioration de la qualité des soins lors de la délivrance.

Dans une enquête menée auprès de pharmaciens belges sur l’impact du DPP (1), 91 % des personnes interrogées ont confirmé que le DPP avait surtout contribué à une amélioration de la qualité des soins lors de la délivrance.

En effet, le DPP est plutôt une valeur ajoutée pour la qualité des soins (75,6 %) qu’une aide en cas de problèmes administratifs (12,2 %) comme une ordonnance illisible, une posologie/un dosage inconnu(e) ou d’autres aspects tels qu’un médicament prescrit par erreur par le médecin, etc. (3,1 %).

Priorité aux soins 

En ce qui concerne l’aspect soins, le DPP joue essentiellement un rôle dans l’observance thérapeutique et la détection des « acheteurs de médicaments » ainsi que, dans une moindre mesure, dans le choix et la posologie du médicament. Ainsi, 26,7 % des pharmaciens interrogés ont indiqué que le DPP améliorait l’observance de la thérapie. Dans 1 cas sur 5, la vérification de la dose a favorisé l’observance, tandis que la délivrance systématique de la même marque générique a augmenté l’observance auprès d’une petite majorité (54,3 %). Cet élément s’avère particulièrement important pour les personnes âgées – des patients souvent en situation de polymédication –, car cela évite toute confusion.

Le DPP a également prouvé son utilité dans la traçabilité des acheteurs de médicaments (22,1 %), le pharmacien ayant averti un médecin ou l’inspection dans 17 % des cas.

13,7% des personnes interrogées ont indiqué que le DPP présentait aussi une plus-value dans le choix du médicament. Le DPP a ainsi démontré qu’un médicament était inapproprié, par exemple en raison de contre-indications, d’effets indésirables ou d’interactions médicamenteuses.

Avec ou sans DPP

Gfd Dpp Febr. 2019 (1)

Il était également demandé dans l’enquête si l’on aurait pu détecter la valeur ajoutée sans consulter le DPP. Près de 6 pharmaciens sur les 10 interrogés ont répondu par la négative. Heureusement que 98 % du corps pharmaceutique utilise déjà le DPP à ce jour ! (Chiffres : FarmaFlux, 01-02-2019)

(1) cf. l’étude VUB de Tom BEAUJEAN, également mentionnée dans les deux articles précédents du blog.


Dernière mise à jour le 13/02/2019

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